Immersion suédoise…
Installez-vous, fermez les yeux, respirez tranquillement, on y va !
La route est raide, longue et sinueuse ( comprenez : 10%, 62 km sur la journée et les montagnes du haut Doubs). Les voitures sont rares et viennent rompre un silence troublant lorsqu’elles passent. Nous sommes sur les flancs de Suède. D’un côté, de la roche claire où poussent, par on ne sait quel miracle, des sapins collés les uns aux autres et qui donnent cette obscurité propre aux forêts de conifères. De l’autre, une vue sur l’un des nombreux lacs qui humidifient le pays ou sur une autre forêt, en contre bas cette fois où la terre plus fertile aident les sapins à atteindre les 15 mètres de hauteur. Le paysage a quelque chose de grandiose et d’oppressant à la fois. Le silence, la sensation d’être seuls, des maisons isolées de bois peintes en rouge semblent plus mystérieuses qu’accueillantes, leurs trolls mystiques sculptés ça et là nous regardent passer. Régulièrement, ce paysage laisse place à un zone de forêt défrichée. Il semble qu’un géant en colère a tout dévasté sur son passage ou, comme le ressent Eliott, on arrive après la guerre des arbres. Votre imagination commence à dresser le décor ?
Dans cette atmosphère mi féerique, mi satanique, débarque un orignal… Emblème du pays, il semble que cet animal est un brouillon de la création. Il fait tenir sur 4 longues pattes de chevreuils, un corps qui semblent bien trop musclé pour ses membres. Son encolure démesurée rappèle à s’y méprendre celle du cheval qu’on aurait esquissée sur un premier dessin. Quand à son nez, « C’est un roc !… c’est un pic ! . . . c’est un cap !
Que dis-je, c’est un cap ?… C’est une péninsule ! »
Il nous regarde, interloqué par ce drôle d’équipage. Nous faisons de même, abasourdis par sa gigantesque taille et cette rencontre lunaire.
2 222 kilomètres se sont affichés au compteur aujourd’hui. Les yeux toujours écarquillés, les cuisses et les mollets plus aiguisés que jamais, une lichette de regret pour ne pas rouler jusqu’à Stockholm, nous amorçons officiellement le demi tour. Ce soir à Åsa ( prononcez ossa), régalez-vous petits moucherons tigres, bientôt nos peaux ne seront plus dans les parages !
Hi.
We met on the camp in Skrea, Falkenberg and the boys played ball.
We hope that you are having a fantastic journey and adventure. We are really impressed.
i guess that you get a lot of perspective on life and society when you slow down a little bit.
And your blog is like poetry.
Say hello to Eliott and Pacôme from our boys Ivan and Valter (who slept their first night in tent in Falkenberg).
Take care!
Best regards / Joakim & Stina
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Hi Joakim!
Sorry for answering so late!
Thanks a lot for your congratulations. I liked to write about this aventure and of course, to live it!
Being back home was difficult after this magic trip. We remember you and your family and the big sun when we met!
We love your country and values carried by Swedish people. Our boys have been changed by this travel …we have too.
Maybe, one day, you’ll realize a trip like this, we hope so because it was fantastic!
It would be a pleasure to see you again,
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