Vivre à un rythme biologique

« Dans tout ce que tu fais, hâte-toi lentement. » proverbe français.

Aujourd’hui 18 octobre 2014, jour de réchauffement climatique. Il fait 23 °c  et beau soleil dans le Nord-Pas-de-Calais. Le rhinocéros blanc est une espèce qui s’éteint. Il reste 7 individus sur terre. Les hommes images (9)s’en moquent. Que voulons-nous transmettre à nos enfants ? La notion de soldes et de compte épargne ? Je ne le souhaite pas c’est certain. On a bloqué un créneau dans cette journée inhabituellement chaude et avec d’autres acolytes biporteurs, on a pédalé. Librement, au rythme des coups de pédales des enfants, de leurs besoins fondamentaux, arrêts à tour de rôle dans leur monde où l’on vit chaque moment sans anticiper le suivant. Une balade intemporelle, où rien n’est planifié, où chacun oublie le lendemain, les contraintes. Nous avons bavardé tous ensemble, petits et grands, de choses légères, de vélo !

Il me semble qu’en respectant notre rythme biologique, les liens qui nous unissent se trouvent plus serrés. images (8)Nous prenons le temps d’être nous, à l’écoute des autres, de nos enfants, il n y a pas d’impératif social. Nos enfants sont plus reposés, plus dans le partage, plus dans l’écoute. Il y a moins d’agressivité qui découle du quotidien.

Les vacances d’été 2012 ont mis une grande claque aux idées préconçues de nos vies, de notre famille. Nous avons appris à vivre à notre rythme biologique, ce que nous, occidentaux, désapprenons à nos enfants jour après jour. Se permettre d’être soi, de vivre à la vitesse des éléments et en fonction d’eux.

Peut-être souhaitons-nous fimages (7)aire ce voyage pour découvrir les raisons pour lesquelles nous nous sentons tellement en décalage dans ce monde moderne? Nous courions sans cesse après l’instant suivant et nous avons décidé de ne plus le faire.